Le don d’organes et de tissus sauve des vies. La journée mondiale du don d’organes et de la greffe du 17 octobre est l’occasion de réfléchir et de se renseigner sur les questions liées au don d’organes, à la greffe et à la reconnaissance des donneurs. En France, plus de 63 000 personnes vivent grâce à un organe greffé. Et chaque année, des milliers de patients sont sur liste d’attente.
QUE DIT LA LOI ?
Les trois grands principes de la loi de bioéthique sont :
LE CONSENTEMENT PRÉSUMÉ
En France, la loi indique que nous sommes tous donneurs d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus de donner.
LA GRATUITÉ
Le don d’organe et de tissus est un acte de générosité et de solidarité entièrement gratuit. La loi interdit toute rémunération en contrepartie de ce don.
L’ANONYMAT
Le nom du donneur ne peut-être communiqué au receveur et réciproquement. La famille du donneur peut cependant être informée des organes et tissus prélevés, ainsi que du résultat des greffes, si elle le demande, sans pour autant connaitre l’identité des receveurs.
DU DON… A LA GREFFE
LES DONNEURS
Dans la majorité des cas, les donneurs sont des personnes décédées à l’hôpital (traumatisme crânien, accident vasculaire cérébral, arrêt cardiaque). Il est également possible qu’une personne vivante soit volontaire pour faire don d’un organe, le rein principalement. En France, le don du vivant est strictement encadré par la loi de bioéthique.
LISTE NATIONALE D’ATTENTE
Les malades pour lesquels il n’existe plus d’autre solution que de remplacer l’organe défaillant par un organe sain sont inscrits par leur médecin sur la liste nationale d’attente, gérée par l’Agence de la biomédecine. Du fait du manque d’organe à greffer, l’attente peut durer plusieurs mois, parfois plusieurs années. Dès qu’un greffon est disponible, il est attribué en priorité aux malades répondant aux critères d’urgence, définis dans les règles d’attribution.