L’ALURAD a souhaité s’associer à la 17ème édition de la Semaine Nationale du Rein, organisé par France Rein, qui se déroule du 05 au 12 mars 2022. A cette occasion, des campagnes de sensibilisation et de dépistage des maladies rénales sont organisées en Limousin pour échanger avec la population et encourager les personnes à vérifier le fonctionnement de leurs reins.
Où et quand me faire dépister ?
Centre hospitalier de Guéret | 07 mars 2022 | Hall d’entrée 23 rue de la Sénatorerie 23000 GUERET |
De 9h30 à 16h00 | En savoir + |
Hôpital Intercommunal du Haut-Limousin | 08 mars 2022 | Hall d’entrée 4 av Charles de Gaulle 87300 BELLAC |
De 14h00 à 16h30 | En savoir + |
Hôpital Intercommunal du Haut-Limousin | 09 mars 2022 | Hall d’entrée 9 av de la Josnière 87210 LE DORAT |
De 14h00 à 16h30 | En savoir + |
Centre Hospitalier Universitaire Dupuytren | 10 mars 2022 | Hall d’entrée Dupuytren 1 2 av Martin Luther King 87000 LIMOGES |
De 9h30 à 16h30 | En savoir + |
Laboratoires d’analyses médicales du Limousin | Du 07 au 19 mars 2022 | Pour connaître les laboratoires partenaires : 05 55 71 23 84 |
Horaires d’ouverture du laboratoire | En savoir + |
Pourquoi me faire dépister ?
On estime qu’environ 7 à 10 % de la population adulte française présente une maladie rénale. Le nombre de personnes ayant une maladie rénale chronique en France est estimé à près de 3 millions ; ce chiffre est en constante augmentation chaque année.
« La maladie rénale est dite silencieuse car, la plupart du temps, elle ne se manifeste par aucun symptôme perceptible. C’est généralement à un stade très avancé de la maladie que l’on se rend compte que les reins ne fonctionnent plus correctement, précise Madeleine DUCHATEAU, Présidente de l’association de patients France Rein Limousin. 30% des patients débutent un traitement en dialyse dans l’urgence sans avoir connaissance de leur pathologie. Un dépistage précoce de l’insuffisance rénale chronique permet au patient de bénéficier d’une prise en charge adaptée qui peut retarder la mise en place d’un traitement de suppléance rénale (dialyse ou greffe de rein) et améliorer sa qualité de vie ».
Une équipe pluridisciplinaire (médecin néphrologue, médecin traitant, infirmière de parcours, diététicienne, assistante sociale, psychologue) accompagne le patient afin de l’aider à adopter des comportements dit « néphroprotecteur » pour préserver ses reins au quotidien.
Qui est concerné par les maladies rénales ?
« Nous pouvons tous être concerné(e)s un jour par la maladie rénale, rappelle le Dr Marie-Françoise ESNAULT, Responsable de la prévention à l’ALURAD, mais certaines personnes doivent être plus vigilantes et surveiller leur fonction rénale en réalisant un bilan sanguin (dosage de la créatinine) et urinaire en concertation avec leur médecin traitant. Les personnes qui ont une maladie diabétique, hypertensive, cardio-vasculaire, une obésité, un traitement par chimiothérapie et/ou psychiatrique (lithium) sont plus à risque de développer une insuffisance rénale chronique. Il en est de même pour les personnes qui ont des antécédents familiaux de maladie rénale chronique (polykystose rénale) ».
En 2018, en Nouvelle-Aquitaine, on observe que sur l’ensemble des personnes qui ont débuté un traitement en dialyse : 40% avaient un diabète, 30% avaient une arythmie, 26% avaient une insuffisance cardiaque, 24% avaient une artériopathie oblitérante des membres inférieurs et 15% avaient un antécédent d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou Accident ischémique transitoire (AIT).
Comment préserver mes reins ?
« Nous pouvons agir au quotidien sur nos comportements pour limiter le risque de développer ou d’aggraver une insuffisance rénale chronique, encourage le Dr Marie-Françoise ESNAULT. Adopter une alimentation équilibrée, limiter les apports en sel, pratiquer une activité physique régulière, diminuer voire arrêter le tabac, éviter l’automédication, sont autant de comportements favorables pour préserver la fonction rénale.
Pour les patients à risque de développer une insuffisance rénale chronique, il est primordial de bien contrôler ses facteurs de risque en respectant les prescriptions médicales des différents spécialistes. Et pensez toujours, votre médecin traitant est votre interlocuteur de choix en cas de doute ou de questionnement. »
Pour toute information, vous pouvez contacter le service prévention de l’ALURAD : 05 55 71 23 84 – prevention@alurad.asso.fr.